Vous voulez faire du e-business sur le web, ne vous trompez pas de « business model ».
Contrairement à ce qui se répand, faire du business, et surtout un business rentable à partir de ce gisement qu’est Internet n’est pas à la portée de toutes les bourses.Avant de commencer, il faut créer un site web de qualité et simple.L’agence Web Tunisie est experte dans la création des sites web.
En dehors de la commercialisation de savoir faire (élaboration de sites, programmation, élaboration de stratégies de communication et/ou marketing autour de la toile) qui n’est que l’adaptation du dis savoir-faire préexistant à un nouveau support, le choix de concentrer son activité sur le web, d’avoir celui-ci comme seul support de son activité demande, encore plus que pour toute autre activité, une étude sérieuse des possibilités de l’idée que l’on souhaite exploiter.
Aussi, et avant tout, il convient de se demander simplement quels sont les moyens à mettre à disposition de cette idée pour qu’elle puisse voir le jour et être exploitée, car, en fonction de sa nature, elle vous demandera soit beaucoup de matière grise, peut d’investissement et un effort continu ou, au contraire, un investissement fort au départ qui ira en diminuant au fil du temps.
Elle vous emmènera vers les deux » business models » distincts qui aujourd’hui peuvent être rencontrés sur Internet :
Le » business model » dit de contenu
Le business model dit de service
Le business model de contenu tant à fonder sa rentabilité sur la commercialisation, soit d’un contenu, soit d’une circulation née d’un contenu. Quel que soit le schéma choisi – circulation ou vente directe de contenu
Le modèle demande un investissement de départ qui peut être modeste (il est toujours possible d’utiliser le contenu établi par les autres, l’exemple des moteurs de recherches est à ce titre significatif), mais sa réussite est intégralement liée à la pertinence et à la mise à jour de son contenu.
Or, plus la notoriété du site croît, plus il est difficile d’utiliser sans rémunérations des contenus, et plus l’exigence de l’internaute à l’égard du contenu fourni devient élevée. Ainsi, tel grand moteur de recherche fournissait des informations issues d’un quotidien anglo-saxon de référence dans le domaine des médias, et ce, gratuitement dans ses pages » médias ».
Lorsque ce quotidien anglo-saxon de référence, dont les brèves faisaient, il faut le dire, le succès de la rubrique » médias », a demandé une rémunération, le moteur de recherche a dû, faute d’une rentabilité publicitaire suffisante, abandonner cette offre.
Le modèle de contenu est donc tributaire de tiers, et doit en permanence renouveler son offre de contenu, de crainte de perdre des surfeurs, seuls générateurs de circulation, donc de revenus publicitaires.
De surcroît, il demande rapidement un investissement lourd, afin de suivre les exigences des surfeurs et sa rentabilité n’est jamais acquise : une baisse de 1 point dans les investissements en contenu se traduit immédiatement par une baisse, proportionnelle, si ce n’est supérieur, de ses gains.
Ainsi, le moteur de recherche a mis 8 mois à récupérer la perte du quotidien anglo-saxon de référence sur son site » médias « .
À côté de cela, le business model dit de services se présente très différemment.
Fondé sur une idée comme l’idée politique ressources humaines , l’idée d’une équipe, parfois d’un laboratoire, il nécessite une structure de développement, une structure de vente, la mise en place préalablement même à la recherche de clients, d’une équipe qui donnera corps au concept. En gros, il demande un investissement de départ souvent important, car il nécessite la mise en place d’une technologie. Combien de centaines de milliers de dollars faut-elles pour créer un logiciel d’intermédiation, combien pour un agent intelligent ?
En revanche, une fois lancé, alors que le revenu est croissant, ce modèle ne demande qu’un entretien assez constant.
Attention, dans ce cas, à la maîtrise des coûts de structure, une envolée et l’effet de ciseaux pourrait être fatale à votre activité, pourtant en pleine croissance. C’est cet effet de ciseaux, longtemps masqué par le mirage des « pertes vertueuses » qui a fait, en 1998, revenir Wall Street, de certaines valeurs du net…
Un conseil à tous les entrepreneurs en herbes désireux de se précipiter vers internet et d’y faire fortune : votre tirelire est-elle assez remplie pour mener à bien votre entreprise ? Sinon, de nombreux fonds de capital risque sont à votre disposition pour lui donner meilleure couleur… Mais cela fera l’objet d’une prochaine chronique …