La méthode LSI
Qu’est-ce que « Latent Semantic Analysis » ? Ces mots « barbares », souvent présentés comme compliqués, expliquent un concept plutôt simple. La méthode est basée sur l’hypothèse que les moteurs de recherche tenteraient de déterminer le « sujet » de votre site en analysant votre contenu. Ce serait donc l’extension d’un résonnement qui commence avec l’analyse de la « densité idéale » ou du « poids » d’un mot clé dans votre page web.
La différence est que la méthode LSI ne compte pas la récurrence d’un mot clé mais l’analyse de termes proches. Elle encourage donc l’utilisation de mots différents et non plus la répétition de mots identiques. Par exemple, un site dont le sujet principale serait l’assurance de véhicule ne répèterait plus les mots assurance et voiture mais se « disperserait » un petit peu dans des synonymes pour assurance et différents types de véhicules. Ainsi, au fil des pages, le moteur de recherche pourrait « comprendre » ce dont parle votre site, au delà des mots clés employés.
Cependant, peu de monde pense que cette méthode est à ce point évoluée dans les moteurs de recherche. Au mieux, certains référenceurs pensent que cela a de l’incidence sur le « poids » des mots clés. D’autres « aident » les moteurs de recherche grace à un autre point largement abordé par les « how to » les plus simple : les liens internes.
Tout cela vous parait un peu « fou » ? Il ne faut pas. Un site sur lequel on se donne du mal grimpe largement dans les moteurs de recherche. Telcordia annonce que la méthode LSI peut faire gagner 30% de traffic, le laboratoire de recherche de Microsoft a déjà publié plusieurs « white papers » sur le sujet, ainsi que de nombreuses universités. Nous pouvons aussi parler des rachats et recherches de Microsoft (le plus gros budget R&D) dans le domaine des « questions naturelles » (qui éviteraient la recherche par mots-clés « classique »), les brevets déposés…
Dans ce cas là, on pourrait alors changer de point de vue et au lieu de dire « est-ce que google utilise la sémantique ? », on pourrait se demander « combien de temps faudra-t-il aux moteurs avant de nous pousser plus encore dans cette voie ? »…