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Depuis l’émergence de Google comme principal moteur de recherche mondial et notamment son modèle de calcul de notoriété le fameux Page Rank (PR), l’échange de liens entre sites internet s’est développé à vite grand V. L’échange de liens est devenu tellement important pour certains webmasters qu’ils sont prêts à échanger avec n’importe qui. Quel webmaster avec un site digne de ce nom n’a pas reçu d’offres d’échanges de sites commercialisant du Viagra et autres produits pharmaceutiques ? Quel internaute curieux n’a pas contemplé une longue liste comprennant des dizaines, voir des centaines de liens, vers des sites ayant un intérêt lointain, voir nul, avec ses préoccupations ? Ce constat m’amène à conseiller aux Webmasters de réfléchir longuement avant de se lancer dans la tache fastidieuse de l’échange de liens. Cette technique peut en effet apporter de résultats trés intéressants si elle est bien construite, tout comme elle peut s’avérer totalement inutile. Je vous présente donc mon cadre de réflexion face à cette problématique, un cadre certes imparfait mais qui donne des résultats assez satisfaisants.

1 – Choix des requêtes

Nous avons traités cette question dans une autre discussion

2 – Optimiser son offre technique

L’offre la plus couramment proposée est la page de liens. Il s’agit souvent d’une page couverte de liens et de vignettes clignotantes créée au fur et à mesure des demandes et des acceptations de liens. Ce type de page n’offre souvent aucun intérêt pour vous, sauf si bien entendu elle n’en est qu’à son démarrage  .

L’autre solution souvent rencontrée qui permet de palier en partie aux défauts de la page unique est l’annuaire. Cette solution offre de nombreux avantages. Elle permet de structurer les liens par types de sites, ainsi les quelques visiteurs qui s’y aventureront trouveront au moins une information d’intérêt. Elle est simple à mettre en oeuvre même sans connaissances techniques (par exemple :PHP My Annu). Elle permet d’offrir une solution propre et bien intégrée. Votre annuaire a de plus pas besoin d’être intégré en page d’accueil, il peut en effet être appelé via un lien situé en bas de page. Cet emplacement est idéal pour ce type de liens car cet zone de la page est trés peu lu par les internautes.

Il existe également des logiciels spécialement dédiés aux échanges de liens. Cette solution doit être envisagée quand on pense gérer à terme un grand nombre d’échanges. Leur particularité est en effet de tester régulièrement et automatiquement la présence du lien vers votre site sur les sites partenaires.

3- Adapter son offre technique au contenu

Nous verrons par la suite qu’il est souhaitable de proposer différents types d’échanges de liens en créant différentes classes de partenaires. Cette démarche a bien entendu des implications techniques et ergonomiques.

Sur forum partenariat, nous avons par exemple développé 3 offres d’échanges de liens différents. L’une est classique, il s’agit pour l’instant d’une simple page. La seconde consiste a relayer sur toutes les pages le lien vers les sites de nos partenaires, il s’agit du bloc de droite « Partenaires ». La dernière est une mise en avant de certains partenaires en fonction des rubriques, cette option est visible en page d’accueil sous la section « articles » et déclinées sur les différentes pages de cette section. Ce choix nous a imposé en amont de réflechir à une implémentation technique simple et acceptable pour nos visiteurs tout en valorisant nos partenaires. Rien de bien compliqué, vous en conviendrez, mais une petite reflexion a tenir en amont du déploiement de sa stratégie d’échange de liens.

4- Optimiser son offre contenu

Une question récurrente à tout échange de liens est de savoir si tous les partenaires doivent être traités de la même façon. Pour moi, la réponse est clairement NON ! L’approche que j’adopte est de moduler mon offre en fonction de l’intérêt du site partenaire et de ce que l’on m’offre. Je ne fais figurer un site en Home uniquement si la réciproque est vraie. Je ne fais figurer un site sur toutes les pages de mon site, que si un lien de retour existe sur un grand nombre de pages. Je fais le lien d’un annuaire qui me référence de façon lambda au fin fond de mon site car c’est bien ce qu’il fait …

Cette optimisation passe toutefois par une phase de réflexion en trois temps :

– Que me propose le partenaire ?
– Quel est l’intérêt de ce partenaire pour mes visiteurs ?
– Quelle option dois-je accepter ou proposer ?

En fonction de ces questions, vous devriez avoir une bonne idée du traitement spécifique à donner à un lien. Il existe en effet des partenaires qui méritent d’être traités avec un soin plus attentif qu’un simple lien perdu dans un annuaire bien pensé. Prenons l’exemple d’un gîte. Afin de donner envie à ses clients venant pour la première fois dans sa région, le webmaster de ce site aura tout intérêt à développer un contenu détaillé des différentes activités situées dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres de sa localisation physique. Il aura donc intérêt à faire ressortir les liens vers les sites régionaux intéressants dans ses pages de contenus, voir même d’écrire des pages de contenus dédiées à une attraction. L’objectif ici est d’informer le visiteur mais également d’offrir au site partenaire un lien entrant fort car spécifiquement optimisé pour lui. En adoptant une telle démarche, vous bénéficierez donc de multiples avantages : du contenu pertinent, un lien fort vers un site partenaire et une valorisation de votre échange de lien …

5 – Construire son offre contenu

L’exemple précédent démontre l’importance de construire une offre d’échanges de liens pertinente, modulable et progressive. La façon sa plus simple d’y parvenir est de se préparer une grille avec les différentes options que l’on est prêt à proposer et les choses que l’on demande en retour. Il s’agit ni plus ni moins de construire son offre commerciale …

our mettre en place un référencement dans les annuaires et une politique d’échange de liens efficace, il est indispensable de refléchir à la description et au titre de notre site. Cette démarche permet de positionner correctement son site sur son principal centre d’intérêt. Il existe un double avantage à cette démarche : bien informer l’éventuel internaute qui clickera sur le lien et permettre aux moteurs de recherche de correctement comprendre l’objet principal de notre site. Voici une petite méthodologie pour réussir cette démarche.

1 – Structure du lien et intérêt

Le B A BA de l’échange de lien est en effet de convaincre un webmaster de mettre un lien vers son site en échange d’un lien sur le sien. La structure classique d’un lien en html est donc la suivante :

En fonction des objectifs que vous avez donnez à votre site et de son positionnement, vous pouvez choisir différentes options. La plus classique est de mettre en title et en nom du lien, le nom du site. Cela sert donc votre égo et vous permet souvent d’apparaitre en première position sous google sur une recherche exacte sur votre nom quand votre nom de domaine n’est pas descriptif (ex : MP3.com), les résultats sur la fréquentation de votre site seront toutefois beaucoup moins glorieux. La fréquentation de votre site ne décollera en effet pas car l’internaute lambda recherche généralement une réponse à une question et non un site en particulier. Il est donc préférable de sélectionner un ensemble de mots qui correspondent bien au contenu de votre site. Si vous avez une boulangerie dans le 13ème arrondissement de Paris, indiquer « Boulangerie Paris 13 » sera plus productif que « Boulangerie Tintin et Milou » par exemple.

2 – Sélectionner ses requêtes idéales

Il importe de plus de bien choisir sa requête afin qu’elle corresponde bien à des recherches réelles. Dire que « boulangerie Paris 13 » est plus efficace que « Boulangerie Tintin et Milou » ne relève en effet que de l’intuition. Il est donc préférable de s’assurer que son intuition est bonne.

A cette fin, il existe des outils qui permettent de connaitre les requêtes réellement tapées par les internautes sur certains réseaux de sites. Ces outils donnent des chiffres en valeur absolue sur les mots tapés ainsi que l’ensemble des mots associés. Nous vous suggérons donc de commencer avec peu de mots avant d’avancer vers la requête idéale. Les deux outils que nous utilisons en priorité sont proposés par des sociétés de ventes de « mots clés » :

– E spotting
– Overture

3 – Choisir ses requêtes réalistes

Grâce à ces outils, vous devriez avoir en votre possession une liste de requêtes réellement tapées par les internautes qui correspondent aux thèmes abordés par votre site. Il convient maintenant de bien choisir sa requête afin d’optimiser votre démarche. Si votre site traite d’un sujet trés représenté sur le net, il vous sera en effet quasiment impossible d’être présent en première page des principaux moteurs. Or, ces pages générent 95% des visites. Il est donc préférable d’être réaliste, et donc de sélectionner une requête sur laquelle vous aurez de bonnes chances après beaucoup d’efforts de bien figurer (c’est à dire de figurer parmis les 10 premiers résultats de recherche).

Pour choisir cette requête, faites preuve de bon sens. C’est le seul conseil que je peux vous donner.

En vous souhaitant de fructueux échanges de liens, j’espère obtenir vos réactions à cette ébauche de stratégie.

La méthode LSI

Qu’est-ce que « Latent Semantic Analysis » ? Ces mots « barbares », souvent présentés comme compliqués, expliquent un concept plutôt simple. La méthode est basée sur l’hypothèse que les moteurs de recherche tenteraient de déterminer le « sujet » de votre site en analysant votre contenu. Ce serait donc l’extension d’un résonnement qui commence avec l’analyse de la « densité idéale » ou du « poids » d’un mot clé dans votre page web.
La différence est que la méthode LSI ne compte pas la récurrence d’un mot clé mais l’analyse de termes proches. Elle encourage donc l’utilisation de mots différents et non plus la répétition de mots identiques. Par exemple, un site dont le sujet principale serait l’assurance de véhicule ne répèterait plus les mots assurance et voiture mais se « disperserait » un petit peu dans des synonymes pour assurance et différents types de véhicules. Ainsi, au fil des pages, le moteur de recherche pourrait « comprendre » ce dont parle votre site, au delà des mots clés employés.

Cependant, peu de monde pense que cette méthode est à ce point évoluée dans les moteurs de recherche. Au mieux, certains référenceurs pensent que cela a de l’incidence sur le « poids » des mots clés. D’autres « aident » les moteurs de recherche grace à un autre point largement abordé par les « how to » les plus simple : les liens internes.
Tout cela vous parait un peu « fou » ? Il ne faut pas. Un site sur lequel on se donne du mal grimpe largement dans les moteurs de recherche. Telcordia annonce que la méthode LSI peut faire gagner 30% de traffic, le laboratoire de recherche de Microsoft a déjà publié plusieurs « white papers » sur le sujet, ainsi que de nombreuses universités. Nous pouvons aussi parler des rachats et recherches de Microsoft (le plus gros budget R&D) dans le domaine des « questions naturelles » (qui éviteraient la recherche par mots-clés « classique »), les brevets déposés…
Dans ce cas là, on pourrait alors changer de point de vue et au lieu de dire « est-ce que google utilise la sémantique ? », on pourrait se demander « combien de temps faudra-t-il aux moteurs avant de nous pousser plus encore dans cette voie ? »…