Aujourd’hui, le marketing olfactif est devenu essentiel pour les points de vente. Levier incontournable du marketing sensoriel, la sollicitation de l’odorat permet non seulement d’améliorer l’expérience clientèle, mais elle incite aussi à l’achat. Bien sûr, la mise en place de cette technique nécessite une réelle réflexion. Du choix du parfum à l’outil de diffusion, il faut prendre en compte plusieurs critères.
Les potentiels cachés du marketing olfactif
Il y a encore quelques années, les entreprises sollicitaient généralement la vue. Ceci parfois au détriment des autres sens. Pourtant, l’être humain est plurisensoriel. Et les commerces français l’ont très bien compris. Ainsi, pour se démarquer de la concurrence, les points de vente recourent davantage au marketing olfactif.
L’odorat est le sens le plus sensible chez l’Homme. Selon une étude, près de 50 % des consommateurs se souviendraient d’une enseigne ou d’un produit grâce à son odeur. Celle-ci fait donc partie intégrante de l’identité d’une marque. Alors que la vitrine constitue le premier reflet d’un magasin, la fragrance qui s’en dégage incarne sa nature, voire ses principales activités. Ainsi, le fumet de pain chaud fait penser d’emblée à une boulangerie, celle des billets évoque les banques, et le parfum de rose indique souvent un métier en rapport avec la beauté ou la femme.
Par ailleurs, le parfum permet de susciter une sensation positive chez les chalands et les clients. Sans compter qu’il contribue à établir un lien émotionnel entre la marque et les consommateurs. Tout comme la musique, la diffusion d’une odeur agréable incite la clientèle à rester plus longtemps dans le magasin. Ce qui améliore le taux de fréquentation. Enfin, bien qu’il n’agisse pas sur le coup, le marketing olfactif est un outil de fidélisation. En effet, l’effluve crée un souvenir sur le long terme. Ce qui peut encourager le client à racheter le produit.
Quelques conseils pour mettre en place une stratégie olfactive
Augmenter le temps de présence, améliorer l’expérience clientèle, fidéliser les clients, participer à l’identité de la marque, les atouts du marketing olfactif sont nombreux. Toutefois, avant d’adopter cette technique, la prudence est de mise. Le choix de la fragrance doit en effet dépendre de plusieurs facteurs. Il ne suffit pas de parfumer son point de vente pour encourager les achats ou inciter les chalands à entrer dans son magasin. En réalité, l’odeur émanant du commerce doit refléter son métier. On n’utilise pas un parfum de rose dans une concessionnaire ou une épicerie par exemple. Aussi, dans une fromagerie ou un caviste, les effluves de vin et de fromages ne sont pas toujours recommandés. Selon le cœur d’activité de l’entreprise, il est parfois nécessaire de jouer sur la subtilité.
Par ailleurs, pour créer son identité olfactive, il faut prendre en compte le positionnement de la marque et les valeurs qu’elle souhaite véhiculer. Enfin, le parfum choisi doit matcher avec la stratégie mix-marketing mise en place. L’adoption de cette technique requiert donc un réel travail. Et pour s’assurer de faire le bon choix, de nombreuses enseignes travaillent désormais avec une agence spécialisée. Non seulement la structure conseillera l’entreprise sur la sélection de la fragrance, mais elle peut aussi en concevoir une sur mesure.